[RP]La vie d'aventure en Pertevue

Dans le Port de Lindyl, un jeune Dunmer imprudent viens tenter
sa chance sur cette nouvelle province impériale qu'est l'Archipel de
Pertevue. Il débarqua d'un bateau en s'étirant et bailla.

"Tonnerre de l'Aetherius! Que ce voyage fut éprouvant! Et sans
compter ce fichu commis impérial avec toutes ses filles qui n'ont
cessée d'essayer de me séduire et de m'amadouer..."

Il sorti d'un fourreau bordeau et doré un magnifique Katana,
probablement forgé par des maîtres, et commence a observer
attentivement la lame.

"Elle est...étrange...si fine...si légère...si aiguisée..."

Soudain, il le remit vivement dans son fourreau. Il eppousseta ses
riches vêtements et parti d'un pas décidé vers la Taverne du Port, d'où
on pouvais entendre de douces musiques ainsi que des chants gais et
joyeux, que poussaient probablement les marins...

"Mais qui peut bien être cette...personne ou cette chose? Je viens à peine de débarquer que, déjà, je suis sujet à l'attention? Nom de Magnus! Que cette auberge m'intrigue!"

Il commença alors a jouer nerveusement avec son verre, quand soudainement un marin ivre vint l'interpeller:
"Hé Mesiiiiiiiiiiiiire! Ou plutôt Monseigneuuuuur! Que nous vaut l'honneur de vôtre visite?. Puis s'adressant au reste de la taverne; Ohé les gueux! On a un Nobliau parmi nous! Il est vêtu plus richement que notre très cher Consul! Qui sait s'il n'est pas dans les faveurs du Roi?"

Le jeune mer commença à pâlir, à mesure que les yeux se posaient sur lui. Et il palissait d'autant plus que les marins commençaient à s'approcher de lui en triturant leurs fourreaux. Mais, à sa grande surprise, l'homme encapuchonné ne semblait pas vouloir participer à cette "plaisanterie".

"Mes amis! Restons...heu..calmes. Je suis un mer comme un autre et mes habits ne doivent en aucun cas vous choquer ou vous..."

Mais il n'eût le temps de terminer sa phrase, car un autre marin ivre saisi un tesson et se précipita sur lui...

Dans le calme de la baston qui avait lieu dans l'auberge, seules quelques personnes n'avait pas bougées, toutes les autres s'étant échappées par la porte de vieux bois ou étant en train de se battre parmi les vieux marins usées par le sel de l'eau de mer qu'ils côtoyaient toute la journée...
Parmi les 5 ou 6 personnes encore assises, se trouvaient un vieil aventurier, surement un ancien chasseur, au passé incertain, on voyait dans son regard qu'il avait déjà tué et que si la baguarre venait à trop s'approcher de lui, il entrerait surement dans l'action, il se trouvait plus loin une vieille femme qui ne bougeait absolument pas, comme si elle était morte, peut être imiait elle le mort pour qu'on l'oublie ?
Il se trouvait aussi deux hommes, des chasseurs de primes assis l'un en face de l'autre, ils riaient et buvaient comme si de rien était.
Et enfin, derrière le comptoire, un enfant, ou plutôt un jeune adolescent, dans les 11 ans, qui avait peur, ça se voyait, mais pas peur pour lui, peur pour le jeune mer qui risquait de finir sa vie ici...
C'est ainsi que se trouve la scène, avec la dizaine de marins au milieu, la mystérieuse personne assis au comptoir, le jeune mer debout, à côté du comptoir et les personnages sus-cités assis à leurs places respectives un peu partout dans la taverne...
Il y avait aussi la serveuse, une brune, en jupe, avec un couteau juste en dessous et presque rien comme haut, une serveuse qui en même temps exerçait le plus vieux métier du monde qui était partie chercher l'arbalète pour se défendre, comme à chaque fois...

Le jeune dunmer esquiva habillement la bouteille que l'homme quelque peu saoul avait maladroitement lancée dans sa direction.
Le marin, que sa maladresse n'avait pas calmé, se précipita sur lui en criant et en appelant à l'aide ses congénères. Une droite balourde mais puissante fini dans le vide. Le dunmer l'avait encore esquivé.
Il savait qu'il ne pourrait pas longtemps éviter les coups sans riposter. Instinctivement, il mit la main sur le fourreau de sa lame. Il sentit la puissance de son katana... Mais il hésita... Devait-il s'en servir maintenant?...
C'est alors que le marin qui l'avait agressé en premier s'effondra soudainement! Le dunmer vit alors le rictus de l'homme à la capuche, debout, une masse en argent à la main.

- Un coup dans l'dos, il se relèvera rapidement. C'est surtout l'alcool qui l'a assommé de toute façon.

Le dunmer se redressa, lâchant le fourreau de son arme précieuse. Il ne savait pas bien quoi répondre. L'homme encapuchonné, devant l''hésitation du jeune mer, repris la parole...

"Ne reste pas planté là, viens!"

Et il franchi la porte. Le mer regarda une dernière fois la taverne. Comme si de rien était, tout le monde avait repris son occupation et les amis du marin ivre l'avaient relevé et trainé, groggy, jusqu'à sa table qu'il n'aurait jamais du quitter.

La serveuse remit l'arbalète dans sa cachette soulagée: aucun carreau n'avait été tiré pour cette fois.

Le dunmer franchi la porte et se retrouva dans les rues du port de Lindyl...

Dans le peu d'action qui régnait encore dans la taverne, le vieux chasseur se leva, fatigué, rouillé, et sorti, à la suite de l'homme encapuchonné et du jeune mer. Mais il ne les suivait pas, il se rendait, comme chaque jour sur la tombe de sa femme, cet homme n'avait que quelques années à vivre et il le fera sans qu'il ne se passe d'action...
Ainsi cet ancien aventurier ne sera jamais un personnage important de cette histoire, tout comme la vieille femme, tout comme la serveuse, mais au contraire de l'enfant, qui était resté caché, une dague à la main...
La terre sur son corps ne permettait pas de savoir de quelle race il était, un Impérial ? Un Rougegarde ? Un Bréton ? Impossible de le deviner comme ça...
Lui même ne le savait peut être pas...
Mais ceci n'est pas important, ce jeune, sans nom, avec en tout et pour tout quelques pièces et cette dague, qui ne connaissait même pas son nom, si il en a eu un un jour, sera un héros ! Un grand héro ? Peut être pas, mais il sera un héros pour certains, un monstre pour d'autres...
Mais revenons à notre histoire, les deux étaient sortis, la "cible" du jeune terreux était donc partie, encore un coup raté, il ne pourrait les suivre dans la foule...
L'enfant rentra donc chez lui, enfin dans le grenier où il squattait avec Atika, une fille des rues, comme lui...

Atika : Alors, Terreux ?
Terreux : Je ne l'ai pas eu, il est parti avec un autre homme et ils se sont perdus dans la foule...
Atika : L'employeur ne va pas aimer...
Terreux : Je sait, mais il m'a laisser trois jours, je le retrouverait surement. Tu sait où crèche ce crétin de Coutelas ?
Atika : Oui, au coin de la rue, la-bas, pourquoi ?
Terreux : C'est le meilleur... Pisteur... Bonne... Nuit...
Atika : Oui, dors bien.

C'est ainsi que se finit le journée pour ces deux enfant de la ville, ces gamins des rues, qui dorment dans un vieux grenier, pleins de caisses pleines d'objets inutiles et de, quelques, armes...

Le jeune dunmer s'arrêta et repris son souffle.

"Mais qui êtes vous? Pourquoi m'avez-vous sauvé? Et que me voulaient ces gens?
-Pourquoi ne t'es tu pas servi de ta lame? Es-tu stupide? Ou serais-tu juste une bonne âme inoffensive qui ne veux faire couler le sang mais apporter la paix autour de toi? Si c'est deuxième cas, tu es bon pour les prêtres du temple, des neufs ou des tribuns, pas pour une taverne!"

Le jeune mer se rengorgea et se redressa en bombant fièrement le torse,

"Je suis un aventurier! Et je deviendrais un grand héros, de part ma sagesse et ma bravoure!
-Quelle bravoure! Quelle sagesse! Je dirais plutôt de la stupidité!
-Je ne suis pas stupide! Baltringue! Je suis peut-être pas prêt physiquement ou psychologiquement; mais avec un peu d'entrainement...
-Tu veux que je t'entraines?!?! Je ne te connais même pas! Et toi non plus d'ailleurs!
-Je suis Aram Deniuam! Dunmer. Et vous?"

- Je n'ai pas l'habitude de me présenter au premier venu. Une identité est un bien précieux, l'anonymat encore plus...
Mais je t'ai sauvé la vie, on va dire que tu m'en dois une. Et comme je tiens bien à être remboursé un jour, je doute que tu le puisses le faire si je ne donne pas mon nom. Je m'appelle OraNN.

L'étrange sauveur abaissa sa capuche et découvrit son visage sombre. Avec la capuche qui avait recouvert toute sa face, Aram n'avait pas pu voir la race de son bienfaiteur et c'est avec surprise qu'il découvrait qu'ils étaient frères de race. OraNN était dunmer, comme lui. Dans l'obscurité de la taverne, il n'avait rien vu et pensait avoir affaire à un homme, il s'était trompé.
OraNN avait en plus les yeux très clairs pour un dunmer, le rouge de sa rétine se voyait à peine. Il portait un bouc brun comme ses cheveux, attaché derrière la tête.

Comme s'il en avait trop dévoilé, OraNN s'empressa de replacer sa capuche et il redevient instantanément l'individu mystérieux qu'il était ainsi camouflé.

Aram ne pu s'empêcher de demander:
- D'où viens-tu?
- Tu as déjà vu mon visage alors ne m'en demande pas trop tu veux!
- Où va t-on?
- Tu ne devines pas?

Aram resta sans rien dire. Il n'en avait aucune idée. Il venait à peine de débarquer dans cette grande cité portuaire. Il ne connaissait pas du tout l'Archipel de Pertevue. Les ruelles se suivaient et se ressemblaient toutes à mesure qu'ils avançaient.

Les deux compagnons de fortune continuèrent à marcher à un pas soutenu sans plus rien dire. Aram suivait OraNN qui ne se retournait jamais, comme s'il était seul dans le méandre des rues de Lindyl.

Puis, soudain, au détour d'une maison, Aram s'arrêta net, et réprima un cri de surprise!

"Nom de l'Aetherius! Un cadavre!"

OraNN,sans se retourner, dit d'un ton simple:
"Ce garde devait être sur le chemin d’un assassin, ou c’était une cible. De toutes manières, maintenant, il est mort"

Aram s'approcha du corps pour lui relever la tête, quand soudain, OraNN se
jeta sur lui et lui saisit la main,
"Il y a des choses qu'il ne vaut mieux jamais voir...
-Mais, un peu de dignité! C'est un être vivant!
-Non, c'est un être mort à présent, et si tu veux être aventurier, c'est pas ce raisonnement qui te sauveras. L'enterrer et le dépouiller de ses biens physiques est le rôle de ses collègues..."

Et le soulevant vivement, sans un mot, il l'emmena plus loin et lui fit signe de se taire et de le suivre. Le jeune mer en avait assez vu pour aujourd'hui, d'autant plus qu'OraNN avait remarqué un jeune enfant qui les avait observé d’un drôle d’air en rengeant une dague dans son pantalon en sortant de la taverne.

OraNN s'arrêta enfin devant une maison en bois vétuste.

- Lindyl est une cité dangereuse pour ceux qui ne se méfient pas. Oublie le faste des palais ou la richesse qu'on a pu te vanter avant ton voyage. Pertevue cache aussi son lot de misère et de criminels.
On va passer la nuit ici. Il vaut mieux ne pas trop trainer dehors quand il fait noir.

- Et c'est un endroit sûr ici?

- Je n’irais pas jusque là. Au moins, on sera sous un toit, mais il ne faudra dormir que d'un œil.

OraNN ouvrit la porte qui n'était pas fermée à clé. Il entra, suivi par Aram. A la lueur d'une bougie qu'OraNN venait d'allumer, le jeune dunmer découvrit une pièce lugubre. Le sol était jonché d'une multitude de débris, les meubles étaient pour la plupart défoncés et Aram doutait qu'on puisse encore ouvrir l'armoire du fond. Il n'y avait pas de fenêtre et une trappe permettait surement d'atteindre une cave.
Deux paillasses était disposées contre un mur, à l'opposée de la porte. C'est surement là qu'ils allaient passer la nuit, au milieu de ce bazar humide.
OraNN interrompit sa contemplation.

- Tu prends le premier tour de garde!

"Un tour de garde... Bon, et si on attaque?
-Tu crie et tu te défends.
-Avec quoi?
-je crois avoir vu un merveilleux engin à ta ceinture."

Les deux dunmers regardèrent le fourreau bordeau et doré, sang et or, dont il semblait émaner une force que l'on ne pouvait imaginer.

"Soit, repris fièrement Aram, je ferais le premier tour. Ne devrions nous pas manger?"

OraNN le regarda atterré, puis il s'allongea sur sa paillasse avec un sourire amusé et en levant les yeux au ciel, dos au jeune mer...
...
Le bruit d'une arme que l'on dégaine fit sursauter Aram... Cela venait de la rue, un peu plus loin...

Dans le silence nocturne, les tours de garde se sont enchainés, sans autre incidents qu'un petit rat, agressif, envers Aram...
Dans la salle peut éclairer se trouvait donc une trappe, un lien vers une salle inconnue, une salle pouvant être relié à à peu près n'importe quoi dans Lindyl (plus loin ce serait trop loin). Surement des souterrains putrides, de vieux égouts, ou un passage secret, ou encore pourquoi pas l'antre d'une fée ?
Nan ! Il n'y avait aucun passage, mais il y avait quand même quelqu'un, Coutelas habitait ici, cette nuit, et ce depuis trois jours, dans la cave, caché dans un tonneau de vin.

C'est donc au milieu de cette nuit qu'entre, avec fracas, le petit Terreux dans la maison de Coutelas, enfin dans le gîte des deux dunmers ! Ce gamin arrivait avec juste sa dague, vieille dague, usée, sans manche, que l'enfant tenait par le début de la lame qui n'était plus aiguisé depuis longtemps. Une arme devenue mortelle tant il avait pris l'habitude de la tenir ainsi.

Terreux : Coutelas ! Viens ici !... Oh mais vous êtes des visiteurs ? Un regard en leur direction, il a repéré sa cible ! Désolé, je viens voir Coutelas...
Il descendit directement dans la cave, ne laissant à un OraNN à peine réveillé et à un Aram très fatigué, le temps de répondre...

"Hé! Petit! Où vas-tu?"

Aram n'eut le temps de prononcer ces paroles que l'enfant était déjà dans la cave.

"Saleté de rat! Ce stupide monstre d'égouts avait fais glisser une assiette et je me suis affolé..."

Il se retourna et vit OraNN qui s'approchait de l'entrée de la dite cave et qui vint s'appuyer contre un pilier.

"Que fais un gosse seul dans la rue de si bonne heure? Vous pensez que c'est un clochard?"

OraNN le regarda froidement, ce qui ne gêna pas le moins du monde le jeune mer.

Aram s'écria alors: "Hé! Gamin! Qui es-tu? Et d'où viens tu?"

Dans l'attente et le silence de cette scène, sortit Terreux qui trainait le cadavre d'un adolescent, un jeune orc de 16 ans, mort d'une dague en argent finement ciselée dans les poumons...

Terreux : Bonjour OraNN, c'est votre jour de chance, mon employeur viens de rompre les contacts... L'enfant ramasse la dague et jette le cadavre sur le côté... Je n'ai plus aucune raison de vous éliminer, tant que personne ne m'offre d'autre contrat à votre nom, évidemment... En attendant, vous n'auriez pas quelques pièces pour que je puisse manger et nourrir ceux qui dépendent de moi ?

A ce moment la, la porte qui avait était refermée par Aram se rouvrit à nouveau en grand fracas, pour laisser rentrer un homme en noir, armé d'une dague, ciselée, en argent, une dague familière aux trois personnes déjà présentes dans la salle, la même que celle que Terreux vient de retirer du dos du jeune orc, Coutelas...

Assassin : Terreux ! J'ai contrat à ton nom !

Aram posa sa main sur la tsuka de son katana, et d'un
mouvement léger du pouce sur la tsuba, il dégagea légèrement sa lame d'un demi
pouce.

"Retourne d'où tu viens. Cet enfant est sous notre protection, et nous ne
le laisserons pas périr sous ta dague. Si tu cherche un adversaire, en voilà
un."

L'assassin, éberlué, observa Aram et éclata de rire,

"Vous? Le protéger? C'est lui qui pourrait vous protéger. Il est plus malin
que vous le petit!"

Aram releva un sourcil, mais ne bougea pas.
Un sourire narquois apparut sur les lèvres du jeune garçon, bien qu'il ne se
sentait pas très à l'aise à l'idée de devoir combattre cet ennemi de face.

L'assassin dit, "Il suffit, puisque tu le demande, je vais te tuer
le premier insolent."
Sur ce, il bondit prestement et sortit une épée courte. Il se jeta sur le
jeune mer.
OraNN avait sorti sa masse en argent, prêt à combattre l'assassin une fois que
celui-ci aurait eu le dunmer.

En un souffle, Aram dégaina son épée et trancha la tête de l'assassin en
deux juste avant qu'il ne touche le sol. Cela s'était passé si vite que ni
OraNN, ni le jeune garçon, n'eut compris ce qui c'était passé.

OraNN s'approcha et observa le corps sur le sol. Le coup avait été fait sans
une seule hésitation, naturellement et d'une traite; la coupure était droite et
nette, et si fine que si le crâne ne s'était séparé en deux, on n'aurait
probablement pas pût l'apercevoir.

Dans le silence qui régnait désormais dans la salle, l'enfant s'avança...

Terreux : Au final je ne sait pas si j'aurais pu vous avoir OraNN, vous semblez être bien entouré... Vous savez quoi ? J'en ai marre des rues, des crimes, et de la misère... J'en ai marre de ces truands qui sont mes employeurs, vous n'auriez pas la place pour quelqu'un de plus dans votre "groupe" ?

Pour l'enfant, le temps semblait ralentit, il réfléchissait rapidement à tout ce qu'il devrait faire avant de pouvoir vraiment quitter son monde, celui où il a toujours vécu, le réseau d'enfants qui vivaient comme lui, Atika, qui ne pourrait pas les suivre, allait devoir trouver quelqu'un d'autre...
Le silence durait, la nuit continuait, il avait finit de parler, attendait une réponse, mais la connaissait, il fantasmait, jamais des gens "normaux" ne voudraient d'un assassin, corrompu depuis depuis sa plus jeune enfance...

Terreux : Je vais devoir y aller... Des gens m'attendent, quand vous saurez quoi me répondre, dites à n'importe quel enfant des rues que vous voulez engager Terreux et dites que c'est pour de la toiture à réparer, c'est notre code... Je saurais où vous rejoindre, ces gamins sont peut-être le meilleur réseau d'information de la capitale et je suis assez bien placé dans sa hiérarchie...

Sur ces dernières phrases, il sortit comme il était rentré, finissant de faire tomber la porte, sûr de ne jamais être accepté, sûr de devoir continuer à tuer...

"Je suis...fatigué" dit Aram d'un son monocorde.

La nuit n'ayant pas été bonne, les deux dunmers s'assirent sur leurs paillasses, et après un court silence, Aram demanda:

"Que pensez-vous de ce jeune garçon? J'ai senti quelque chose en lui... quelque chose de bien..."

OraNN resta pensif et dit après une longue inspiration:
"Mais qui a pu t'apprendre de telles technique de combat? Tu dois me le dire si tu veux que je t'entraine.
-Un vieux maître m'a appris ce...cet "Art". C'est dévastateur, mais je
ne peux me défendre uniquement comme cela, au dernier moment... J'ai
besoin que vous m'appreniez a me battre comme un vrai aventurier, mais
je continuerais à m'exercer à "mon ancien moyen de combattre..."
-Tu veux apprendre à te battre? Tu maîtrise déjà une ancienne technique
Akaviri! Le Iaïdo. Qui te l'a appris? Un nom, une race...
-C'était un aldmer. Voilà, c'est tout, je ne connais pas son nom. Maintenant, je suis fatigué et j'ai besoin de sommeil."

Aram hésita, fit grise mine, s'allongea sur sa paillasse et ferma les yeux.

"Mhhh? Qu'y a-t-il? bailla Aram.
-Nous devons quitter Lyndil.
-Ah bon? Mais pourquoi?
-Si tu veux t'entrainer, autant le faire hors de la ville. dit OraNN d'un ton dégagé."

Le dunmer avait l'air anxieux, et Aram sentait des inquiétudes en lui. Qu'est-ce qui pourrait effrayer ce mer? Le gamin, Terreux, n'était plus charger d'assassiner OraNN, et il avait déjà tué l'assassin de Terreux.

"Trop de violence tue tout ce qu'il y a d'elfique en un mer... Soit, nous partirons. Et pour le Terreux, on devrait peut-être le rechercher, non? C'est un pauvre gosse des rues... il pourrait avoir de sérieux problèmes. Vous m'avez sauvé la vie, je vous en doit une; et moi même j'ai sauvé la vie du gamin, il m'en doit donc une également!"

Dans la rue, les bruits de la journée commençaient déjà, il était tôt pourtant...

Terreux : Atika, je te creuserais une tombe, et je te vengerais, promis !

C'est ainsi que par ce morne jour, Terreux travailla la terre toute la journée (et finit terreux, boueux) pour enterrer les autres victimes de son "clan"...

Terreux : Il existe ici des gens vraiment horrible, et maintenant je me rend comte que j'ai faillit finir comme ces pourritures, tuer des enfants car nous leur faisions de l'ombre... Raaaah !

Terreux possédait désormais une dizaine de ces dagues d'argent qu'il put vendre à un bon prix, il n'en garda qu'une dont il fit sauter le manche et émoussa le haut de la lame, histoire de remplacer celle en vieil acier qu'il possédait...

Terreux : Cul-rouge ?
Cul-rouge : Oui ?
Terreux : Il y a du nouveaux, des contrats, des gens qui me cherchent ?
Cul-rouge : 3 contrats, mais pas dans le bon sens pour toi, il semblerait qu'on veuille vraiment te tuer...
Terreux : Il va être temps que je quitte Lindyl, j'espère qu'ils voudront de moi...
Cul-rouge : Ils ??
Terreux : Laisse tomber... Mais prépare tes affaires, si ils ne veulent pas de moi, on déménage. Et si ils veulent de moi, tu vas surement devoir déménager...
Cul-rouge : Mais qui ils ???

"Quelle architecture! Je n'avais encore jamais vu des cabanes ainsi bâties! s'extasia Aram, Je suis réellement impressionné! J'ai entendu dire par un maitre mage de l'Université des Arcanes que les formes rondes ou arrondies étaient plus solides et plus résistantes que les les anguleuses!"

OraNN tressaillit, "L'Université des Arcanes? demanda-t-il incrédule, Mais où as tu pu rencontrer un maître mage?! Mais...tu...viens de la cité impériale?
-Non! dit sèchement Aram, je ne viens pas de Cyrodiil, et vous devriez l'avoir constaté étant donné mon accent. J'y suis passé, c'est tout.
-Effectivement... mais tu as un accent particulier, à mi chemin entre celui des Rédorans des mont Véloths et des Indorils d'Almalexia. Viendrais-tu de la cité de la lumière? Ou peut être des alentours de Blacklight?
-Ma vie ne vous concerne pas!
-Vu ta tenue, tu viens probablement d'une riche famille, probablement d'Almalexia et...
-Quand allons nous nous entrainer? trancha le jeune mer.
-Garde ton calme. Il y a un temps pour tout, dit OraNN en souriant, allons d'abord trouver des vêtements qui seront plus appropriés à la région que tes bibelots.
-Ca, je m'en charge! déclara Aram, soudainement jovial."

Ils se dirigèrent alors vers l'est, discrètement et arrivèrent derrière une de ces fameuses cabanes. Le jeune mer regarda par une fente dans le mur et ne vit personne. Discrètement, il s'approcha de l'entrée du vêtuste logis et observa la place. Quelques habitants étaient occupé à bavarder face aux pontons, dos aux habitations. Aram en profita et entra discrètement à l'intérieur; il ne fût pas long à trouver des vêtements et revint tout fier: un pantalon de pêcheur résistant mais non dépourvu d'une certaine élégance, une chemise marron clair et des bottes de cuir rapiécées.

"Tu vole tout ce que tu portes ou manges? demanda OraNN atterré.
-Non, c'est une première! Je voulais essayer." dit-il avec un sourire

Aram mit la chemise et le pantalon à toute allure, il enfila les bottes et remonta les manches de sa chemise.

"Tu sais Aram, les nouvelles vont vite dans les villages, et ce vol sera vite remarqué. déclara OraNN, mécontent.
-C'est pour cela que je lui ai mit en échange 40 Septims avec un petit parchemin lui disant que je lui prenait ses vêtements. Vu qu'ils sont quelconques... si il me voit, il ne saura pas que c'est moi.
-Dis moi que ce n'est pas vrai.
-Effectivement, je lui ai mis un pantalon de soie à la place. Il sera plus content.
-Mais ce n'est pas possible! Mais quel âge as-tu pour faire de telles fourberies? soupira OraNN désespéré.
-35 ans, et vous?"

- J'ai vécu suffisamment d'années pour savoir que ton comportement nous jouera des tours un jour ou l'autre...

Sur cette fin de non recevoir, les deux compagnons s'avancèrent au centre du village. Ils pouvaient voir sur leur droite la petite auberge du village, installée dans un bâtiment en pierres ocres qui tranchait avec les cabanes de bois et de chaumes. Un vieil arbre massif prenait racine au milieu de la place et cachait une partie du quai du village côtier.

OraNN et Aram cherchaient à se faire oublier, ils auraient le temps d'aller à l'auberge plus tard pour y louer une chambre. En attendant, ils avancèrent sur le quai, passant à côté de deux wyrmers qui bavardaient. Ils découvrirent le palais du noble local qui se dressait sur pilotis, légèrement au dessus du niveau de l'eau. C'était un grand bâtiment de pierres comme l'auberge.

En longeant le quai, les dunmers passèrent à côté d'un magasin.
Un impérial les salua. OraNN regarda Aram et vit son léger étonnement. OraNN, lui, savait que les Impériaux étaient présents partout dans l'Archipel, pas seulement dans les villes impériales. Ils géraient les voies de communications comme le transport par guars ou par navires. Et il y avait aussi les nombreux marchands, avides de faire des affaires avec les Wyrmers.

Plus loin sur le quai, une étrange embarcation locale attira l'œil d'OraNN. Un bateau muni d'une grande cage été amarré aux pontons.
Le wyrmer assez âgé qui semblait s'en occuper remarqua sa surprise et l'interpela avec un sourire.

- Bienvenue à Erridiz, étrangers. Vous êtes surpris par mon navire n'est-ce pas! Ah ah, vous n'êtes pas les premiers. Cette cage permet de transporter des animaux jusqu'à l'ile de Bénélis! Elle appartient à deux frères qui collectionnent et s'occupent de nombreuses espèces. Un jour peut-être, vous voudrez vous y rendre. Bonne journée!

"Des collectionneurs? Beaucoup sont des brutes violentes et stupides. Ils doivent surement maltraiter ces pauvres bêtes...gronda Aram.
-Si tu connaissais les Wyrmers et les dites bêtes, tu changerais rapidement d'avis...
-Soit! Alors, allons nous entrainer, puis allons sur cette île. Il doit sûrement y avoir une mine d'information sur ces créatures. Leurs points forts et leurs faiblesses
-Ca doit être payant...
-J'ai suffisamment d'argent. trancha Aram.
-Bien, alors peut-être, nous verrons bien..."

Ils s'avancèrent alors plus loin, dans une prairie. Un fois à bonne distance, OraNN se retourna et donna un vif coup de poing en direction du jeune mer. Celui-ci esquiva en roulant sous le bras de l'ancien. Quel entrainement! C'était alors exclamé Aram. Il s'en suit alors une longue série d'attaque d'OraNN, toutes esquivées, avec plus ou moins d'aisance par Aram.

"Je sais esquiver, je voudrait apprendre me battre, à donner des coups de points, de pieds, à me battre avec tout mon corps et mes armes.
-Soit. répondit OraNN après un sourire."

Il posa alors au sol ses objets durs et fit signe à Aram de faire de même. Une fois fait, il dit à Aram de se défendre et de rendre les coup. Le jeune mer était beaucoup moins à l'aise, il tomba plusieurs fois et frappait souvent à côté. Son ventre et son visage commencèrent à lui faire mal et il devinait progressivement les points sensibles et non-mortels. Il prit alors toute la force qui lui restait et lanca son point sous la capuche d'OraNN. Celui-ci esquiva et le jeune mer finit à plat ventre dans l'herbe.