Archipel de Pertevue
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[Livre] La découverte de l'Archipel de Pertevue

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Message par OraNN Mer 26 Avr - 8:29

La découverte de l'Archipel de Pertevue, tome premier
Par Kalar Guio, secrétaire de Huriul, diplomate au service de l'Empereur


Depuis que l'expédition commandée par le capitaine Neridius était revenue du Nord de Vvardenfell propageant la nouvelle de la découverte extraordinaire d'un vaste archipel, l'exitation s'était emparée de toute la communauté des savants, surtout avec l'annonce par l'Empereur en personne, de l'organisation d'un groupe d'exploration qui pourrait précéder l'établissement d'un comptoir commercial et surtout d'un poste avancé militaire. Les îles découvertes se positionnaient précisemment entre Akavir et Tamriel ce qui, si elles étaient inhabitées, pouvait être un avantage stratégique. Le groupe de savants fut établi par les responsables militaires de la mission et il fut choisi: Silveren, le grand géographe personnel du dauphin, Maurlen, brillantissime océanographe, Jurliar astronome, et Huruil, diplomate impérial nommé par le Premier Conseiller de l'Empereur. Moi, simple secrétaire de Huriul relate ici les événements qui ont eut lieu durant notre voyage et notre exploration de l'archipel, dorénavant appellé Archipel de Pertevue par la nomenclature impériale.
Le voyage débuta relativement bien. Les préparatifs s'étaient accomplis assez rapidement, portés par l'émulation constante, à la fois des scientifiques, mais également des simples hommes d'équipages avides d'exploration et d'aventures. Le départ de Coeurébène avait eut lieu au milieu d'une grande foule venue acclamer les valeureux marins au début du mois de Haut-Zénith de l'année 3E 285. A aucun moment, nous n'avons songé que notre voyage pouvait mal se terminer. La petite troupe de militaires qui nous accompagnait, devait assurer notre protection que ce soit sur mer, où nous pouvions à tout moment tomber sur des pirates, ou une fois sur l'Archipel que nous ne connaissions pas du tout. En effet, le chef de l'expédition qui avait découvert le chapelet d'îles n'avait relaté aucune rencontre avec des autochtones mais il n'avait pas posé un pied à terre sur aucune des îles.
En tant que secrétaire de Huriul, le diplomate de la mission, le voyage fut plutôt reposant, car je n'avais guère de travail, pas plus que mon maître d'ailleurs. Par contre, les autres scientifiques de l'équipe parvenaient à trouver des occupations: le geographe ne cessait de tracer de nouvelles cartes, nous informant régulièrement avec un enthousiasme certain de notre positions, l'astronome ne vivait que la nuit et observait les étoiles profitant d'un climat qui, au fur et à mesure de notre avancée vers le nord, se faisait plus frais mais plus sec favorisant des nuits agréables, enfin, l'océanographe était dans son élément puisqu'il étudiait l'eau de mer, relevait la présence des poissons, des mammifères de l'océan et recherchait candidement d'éventuels monstres marins.
Après quelques jours de navigation, nous quittâmes le continent de Morrowind au large de Khuul pour nous enfoncer plus avant dans l'océan. Les réserves d'eau et de nourriture étaient suffisantes pour nous assurer l'aller-retour ainsi que quelques semaines sur les îles, tout cela ayant été calculé grâce aux informations de la mission qui avait servi de reconnaissance. Nous étions tous impatients d'arriver dans l'Archipel, porté par un étonnant courant chaud que nous prîme une fois au large de l'île de Solstheim.
Notre voyage fut très calme, si ce n'est le dix-huitième jour où nous fûmes réveillé par une tempête. Le vent soufflait extraordinairement fort et nous crûmes perdre la voilure principale. Forte heureusement, grâce à l'habileté du capitaine, et à l'adresse des marins, il n'en fut rien. Le vent et la mer se calmèrent au bout de deux jours pendant lesquels nous avions dérivé au gré du courant. La nuit venue, le geographe et l'astronome, se fiant aux étoiles, nous informèrent avec joie que nous avions dérivé dans la bonne direction et que nous n'étions plus très loin.
Nous apperçumes pour la première fois l'Archipel de Pertevue un matin à l'aube...
Suite dans le tome deux

La découverte de l'Archipel de Pertevue, tome second
Par Kalar Guio, secrétaire de Huriul, diplomate au service de l'Empereur


L'Archipel se découvrait donc face à nos yeux admiratifs. Le temps était clair et nous pouvions appercevoir de nombreuses petites îles, certaines plus importantes que d'autres, parcourues de rochers et de pentes abruptes, ou d'autre moins accidentées et plus propice à notre accostage.
L'expédition débarqua par un agréable après midi. En effet, le commandement militaire de la petite flotte, malgré l'impatience générale avait eut la prudence de faire les vérifications d'usage avant de vraiment s'approcher des côtes et de nous laisser fouler pour la première fois le sol de l'Archipel. Nous abordâme l'île principal non loin de l'actuelle cité impériale de Lindyl sur la façade Est, et sans le savoir, près de Erridiz. La présence humaine était pour le moment indetectable bien que, comme nous l'apprenâmes bientôt, nous nous étions arréter non loin d'un village. La nature tout autour était peu différente de ce que nous connaissions sur Vvardenfell, l'Archipel ne connaissant apparemment pas l'influence du froid comme Solstheim. Le courant chaud qui nous avait accompagnait depuis que nous avions dépassé cette grande île réchauffait le climat qui était très agréable.
Le premier jour fut destiné à l'assemblage du campement et, à cause des consignes militaires, nous ne nous éloignames pas trop. Nous dechargeames une bonne partie de l'équipement que nous avions apporté du continent: tente, nouriture, combustible, eau potable. Cette dernière denrée fut d'ailleurs rationnée car le peu de l'île que nous avions contourné ne nous avait pas fait appercevoir la moindre rivière ni la moindre source d'eau douce. Les tentes militaires furent montées rapidement. Le capitaine militaire dirigeait les travaux comme un véritable chef de chantier. Il semblait y prendre goût et on aurait dit qu'il était déjà prêt à batir le Fort Sphérène, avec ses rempart, ses herses, sa digue... Bien sûr, pour le moment, ça n'était d'aucune utilité mais le capitaine semblait ne pas rejeter cette possibilité, si toute fois nous découvrions des indigènes dans l'Archipel et, de plus, si il servait de poste avancé, comme semblait le souhaiter l'Empereur, pour protéger Tamriel de son proche voisin Akavir.
Ce ne fut pas le cas les deux premiers jours passés sur l'île principale. En effet, nous avions ordre de ne pas trop nous éloigner du campement, c'est pourquoi nous effections des rondes concentriques autour du camp d'un rayon chaque fois un peu plus grand. Avec le recul, je pense que dés notre arrivée, les Wyrmers nous remarquèrent, mais, par méfiance à notre égard, il ne nous approchèrent pas, voulant probablement connaître nos intentions avant d'établir un éventuel contact pacifique. Pour notre part, nous avions de plus en plus d'indices qui nous laissaient entrevoir cette civilisation. Nous avions découvert tous d'abord les trace d'un guar, ce qui ne nous aurez pas tant intrigué s'il n'avait été suivit par des traces de roues de charette. De plus, le second jour, nous découvrîmes un chemin serpentant dans la montagne. Conformément aux directives du responsable militaire de l'expédition, nous l'informâmes de cette découverte et il fut décidé que le lendemain, on emprunterait la route en direction du nord-est.
L'impatience de tout le corps expétionnaire était palpable et je pense que personne ne dormit de la nuit. Le matin, à l'aube, tout le monde se leva avec la ferme intention de découvrir ce qui se cachait derrière ce fameux chemin. Nous abandonâmes le camp, pour ainsi dire, vers le milieu de la matinée. Nous rejoignâmes notre découverte de la veille et nous prîmes résolument la direction du nord-est. Nous marchâmes quelque temps sous un soleil radieux, au milieu d'une nature épanouie. C'est alors qu'apparut pour la première fois devant nos yeux un village. Les cabanes en bois entouraient un arbre qui servait de place. Quelques secondes plus tard, alors que nous nous étions arrétés pour contempler le spectacle, nous vîmes pour la première fois un Wyrmer.
Suite dans le tome trois

La découverte de l'Archipel de Pertevue, tome troisième
Par Kalar Guio, secrétaire de Huriul, diplomate au service de l'Empereur


Le Wyrmer que nous apperçume en premier lieu fut un noble. Nous ne le sûmes pas de prime abord mais, lorsque qu'il s'avança vers nous, d'autres individus apparurent à ses côtés et nous comprîmes qu'il s'agissait d'une sorte de chef. Leur apparence ne nous chôqua pas. L'équipage était majoritairement impérial mais Tamriel compte suffisament de diversité que nous étions prêts à tout voir. Ils avaient la peau grisâtre et ressemblaient à des elfes, dans les grandes lignes. Certains très étaient plus prononcés que d'autres, comme le nez par exemple.
Il avait été décidé que ce serait mon maître, Huruil, le diplomate, qui servirait d'intermédiaire, mais, en présence d'un peuple inconnu, le responsable militaire de la mission représenterait officiellement l'Empereur. Huruil s'avança donc vers le Wyrmer et s'arrêta à quelques pas de lui. Le Wyrmer fut le premier à parler. "Kla" prononca t-il, "Loliar ren Kédizis!" puis il fit un signe de tête respectueux. Personne ne compris réellement ce qu'il avait dit, cependant, nous comprîmes à son ton que la rencontre était de prîme abord positive. Le diplomate se contenta de lui rendre son signe de tête et de dire le plus lentement et distinctement possible les politesses impériales d'usage. Les présentations se firent pas signes et nous compriment que notre interlocuteur se nommé Guiradéré, ce qui signifie, "celui qui enmène", et et il désigna les personnes qui le suivaient d'un geste d'ensemble et d'un mot: Wyrmers.
Nous le suivîme dans son village qui semblait quelque peu primitif, en regard aux architectures impériales. Le seul bâtiment qui attira notre attention fut le palais de Guiradéré qui, lui était de pierre. Quelle ne fut pas notre surprise de reconnaître une architecture familliaire pour tout habitant de Vvardenfell: une construction de type Velothi. Nous posâmes la question de l'origine de cette construction à notre interlocuteur, mais la barrière de la langue nous empêcha de nous comprendre. Nous apprîmes bien plus tard, en étudiant les livres de ce peuple, qu'un navire contenant les plans de Vos s'était échoué sur l'île, et les habitants s'en étaient inspiré pour la réalisation de leur demeure (voir à ce sujet l'ouvrage "La construction de Quiteterre").
On nous servit à tous des mets forts appréciables dont certains, par leurs aspects, nous étaient inconnus, bien que basés sur une faune et une flore, comme nous l'avons précédemment fait remarquer, semblables à celles de Vvardenfell. Nous apprîmes quelques mots wyrmers que je pris bien soin, en tant que secrétaire, de noter, avec notre alphabet bien sûr. "Kokiur" signifiait manger par exemple ou encore "Frinnta" semblait désigner une chaise. Le repas se déroula de manière convivial et même les militaires impériaux semblèrent apprécier nos hôtes. Mon maître me confia plus tard qu'il avait eut peur que la vue des armes de nos soldats ne créer un climat de méfiance mais, apparemment ce ne fut pas le cas. Les communications entre les deux races se poursuivirent donc pendant le repas et nous apprîment peu à peu que ce village n'était pas le seul sur l'île et que celui-ci n'était pas le plus important. Il sembla insister sur un village du nom de Kéra-Solec qui attirait toutes ses louanges.
Alors que le repas touchait à sa fin, un wyrmer entra dans la pièce, non sans soulever la curiosité de nos hôtes. Il était revêtu d'une armure étincelante et inédite. Nous fûmes surpris de reconnaître de la férine. Ce métal trés rare en Tamriel semblait recouvrir toute l'armure de ce soldat. Même son arme, une grande halebarde, en semblait constitué. Le matériaux était traité d'une manière inédite pour obtenir cette brillance et l'image du peuple primitif disparu aussitôt avec la vision de ce matériel militaire perfectionné.
Nous comprîmes plus tard que ce soldat était l'envoyé du Solét, c'est à dire du roi wyrmer. Il parla à part avec Guiradéré qui sembla un peu déçu des informations que lui apportait le messager. Il nous sembla que ce garde disposait d'une plus grande autorité que le chef de la tribu et il nous dûme le suivre en dehors du palais. Il nous fit comprendre que nous devions également partir à sa suite sur le chemin. Nous ramassâmes nos affaires et nous marchâmes à ses côtés. Le chemin fut assez long et nous dépassâmes largement la distance que nous avions jusqu'ici parcourue.
Alors que le soldat, caché derière son casque, nous enmenait depuis près d'un quart d'heure, soudain, nous vîmes apparaître un plateau spectaculaire et un escalier monumentale qui s'élançait vers le ciel. Le garde se retourna pour la première fois et annonça "Loliar ren Kéra-Solec", nous venions de découvrir Quiteterre.
Suite dans le tome quatre
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Message par tiaremoana Jeu 4 Mai - 13:33

Voilà mon premier texte corrigé ; j'ai mis en gras souligné ce que j'ai changé du texte original lorsque celà me semblait un peu confus; à toi de voir ce que tu gardes

La découverte de lArchipel de Pertevue, tome premier
Par Kalar Guio, secrétaire de Huriul, diplomate au service de l'Empereur

Depuis que l'expédition commandée par le capitaine Neridius était revenue du Nord de Vvardenfell, propageant la nouvelle de la découverte extraordinaire d'un vaste archipel, l'excitation s'était emparée de toute la communauté des savants, surtout depuis l'annonce par l'Empereur en personne, de l'organisation d'un groupe d'exploration qui pourrait précéder l'établissement d'un comptoir commercial et ensuite d'un poste avancé militaire. Les îles découvertes se positionnaient précisément entre Akavir et Tamriel ce qui, si elles étaient inhabitées, pouvait être un avantage stratégique. Le groupe de savants fut établi par les responsables militaires de la mission et il fut choisi: Silveren, le grand géographe personnel du dauphin, Maurlen, brillantissime océanographe, Jurliar astronome, et Huruil, diplomate impérial nommé par le Premier Conseiller de l'Empereur. Moi, simple secrétaire de Huriul relate ici les événements qui ont eut lieu durant notre voyage et notre exploration de l'archipel, dorénavant appelé Archipel de Pertevue par la nomenclature impériale. Le voyage débuta relativement bien. Les préparatifs s'étaient accomplis assez rapidement, portés par l'émulation constante, à la fois des scientifiques, mais également des simples hommes d'équipages avides d'exploration et d'aventures. Le départ de Coeurébène avait eut lieu au milieu d'une grande foule venue acclamer les valeureux marins au début du mois de Haut-Zénith de l'année 3E 285. A aucun moment, nous n'avons songé que notre voyage pouvait mal se terminer. La petite troupe de militaires qui nous accompagnait, devait assurer notre protection que ce soit sur mer, où nous pouvions à tout moment tomber sur des pirates, ou une fois sur l'Archipel que nous ne connaissions pas du tout. En effet, le chef de l'expédition qui avait découvert le chapelet d'îles n'avait relaté aucune rencontre avec des autochtones mais il n'avait pas posé un pied à terre sur aucune des îles. En tant que secrétaire de Huriul, le diplomate de la mission, le voyage fut plutôt reposant, car je n'avais guère de travail, pas plus que mon maître d'ailleurs. Par contre, les autres scientifiques de l'équipe n’avaient aucun mal à se trouver des occupations: le géographe ne cessait de tracer de nouvelles cartes, nous informant régulièrement avec un enthousiasme certain de notre position, l'astronome ne vivait que la nuit et observait les étoiles profitant d'un climat qui, au fur et à mesure de notre avancée vers le nord, se faisait plus frais mais plus sec favorisant des nuits agréables, enfin, l’océanographe était dans son élément puisqu'il étudiait l'eau de mer, relevait la présence des poissons, des mammifères de l'océan et recherchait candidement d'éventuels monstres marins.
Après quelques jours de navigation, nous quittâmes le continent de Morrowind au large de Khuul pour nous enfoncer plus avant dans l'océan. Les réserves d'eau et de nourriture étaient suffisantes pour nous assurer l'aller-retour ainsi que quelques semaines sur les îles, tout cela ayant été calculé grâce aux informations de la mission qui avait servi de reconnaissance. Nous étions tous impatients d'arriver dans l'Archipel, porté par un étonnant courant chaud que nous prîmes une fois au large de l'île de Solstheim. Notre voyage fut très calme, si ce n'est le dix-huitième jour où nous fûmes réveillé par une tempête. Le vent soufflait extraordinairement fort et nous crûmes perdre la voilure principale. Fort heureusement, grâce à l'habileté du capitaine, et à l'adresse des marins, il n'en fut rien. Le vent et la mer se calmèrent au bout de deux jours pendant lesquels nous avions dérivé au gré du courant. La nuit venue, le géographe et l'astronome, se fiant aux étoiles, nous informèrent avec joie que nous avions dérivé dans la bonne direction et que nous n'étions plus très loin.
Nous aperçûmes pour la première fois l'Archipel de Pertevue un matin à l'aube.
..
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La découverte de l'Archipel de Pertevue, tome second
Par Kalar Guio, secrétaire de Huriul, diplomate au service de l'Empereur

L'Archipel se découvrait donc face à nos yeux admiratifs. Le temps était clair et nous pouvions apercevoir de nombreuses petites îles, certaines plus importantes que d'autres, parcourues de rochers et de pentes abruptes, ou d'autre moins accidentées et plus propice à notre accostage. L'expédition débarqua par un agréable après midi. En effet, le commandement militaire de la petite flotte, malgré l'impatience générale avait eut la prudence de faire les vérifications d'usage avant de vraiment s'approcher des côtes et de nous laisser fouler pour la première fois le sol de l'Archipel. Nous abordâmes l'île principal non loin de l'actuelle cité impériale de Lindyl sur la façade Est, et sans le savoir, près de Erridiz. La présence humaine était pour le moment indétectable bien que, comme nous l'apprîmes bientôt, nous nous étions arrétés non loin d'un village. La nature tout autour était peu différente de ce que nous connaissions sur Vvardenfell, l'Archipel ne connaissant apparemment pas l'influence du froid comme Solstheim. Le courant chaud qui nous avait accompagné depuis que nous avions dépassé cette grande île réchauffait le climat qui était très agréable. Le premier jour fut destiné à l'assemblage du campement et, à cause des consignes militaires, nous ne nous éloignâmes pas trop. Nous déchargeâmes une bonne partie de l'équipement que nous avions apporté du continent: tente, nourriture, combustible, eau potable. Cette dernière denrée fut d'ailleurs rationnée car le peu de l'île que nous avions contourné ne nous avait pas fait apercevoir la moindre rivière ni la moindre source d'eau douce. Les tentes militaires furent montées rapidement. Le capitaine militaire dirigeait les travaux comme un véritable chef de chantier. Il semblait y prendre goût et on aurait dit qu'il était déjà prêt à bâtir le Fort Sphérène, avec ses remparts, ses herses, sa digue... Bien sûr, pour le moment, ça n'était d'aucune utilité mais le capitaine semblait ne pas rejeter cette possibilité, si toutefois nous découvrions des indigènes dans l'Archipel, puisqu’il servirait de poste avancé, comme semblait le souhaiter l'Empereur, pour protéger Tamriel de son proche voisin Akavir. Ce ne fut pas le cas les deux premiers jours passés sur l'île principale. En effet, nous avions ordre de ne pas trop nous éloigner du campement, c'est pourquoi nous effectuions des rondes autour du camp en augmentant progressivement le périmètre exploré. Avec le recul, je pense que dès notre arrivée, les Wyrmers nous remarquèrent, mais, par méfiance à notre égard, il ne nous approchèrent pas, voulant probablement connaître nos intentions avant d'établir un éventuel contact pacifique. Pour notre part, nous avions de plus en plus d'indices qui nous laissaient entrevoir cette civilisation. Nous avions découvert tous d'abord la trace d'un guar, ce qui ne nous aurait pas tant intrigué s'il n'avait été suivit par des traces de roues de charrette. De plus, le second jour, nous découvrîmes un chemin serpentant dans la montagne. Conformément aux directives du responsable militaire de l'expédition, nous l'informâmes de cette découverte et il fut décidé que le lendemain, on emprunterait la route en direction du nord-est. L'impatience de tout le corps expéditionnaire était palpable et je pense que personne ne dormit de la nuit. Le matin, à l'aube, tout le monde se leva avec la ferme intention de découvrir ce qui se cachait derrière ce fameux chemin. Nous abandonnâmes le camp, pour ainsi dire, vers le milieu de la matinée. Nous rejoignîmes le lieu de notre découverte de la veille et nous prîmes résolument la direction du nord-est. Nous marchâmes quelque temps sous un soleil radieux, au milieu d'une nature épanouie. C'est alors qu'apparut pour la première fois devant nos yeux un village. Les cabanes en bois entouraient une place dont le centre était occupé par un arbre. Quelques secondes plus tard, alors que nous nous étions arrêtés pour contempler le spectacle, nous vîmes pour la première fois un Wyrmer.

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La découverte de l'Archipel de Pertevue, tome troisième
Par Kalar Guio, secrétaire de Huriul, diplomate au service de l'Empereur


Le Wyrmer que nous apperçumes en premier lieu était un noble. Nous ne le sûmes pas de prime abord mais, lorsque qu'il s'avança vers nous, d'autres individus apparurent à ses côtés et nous comprîmes qu'il s'agissait d'une sorte de chef. Leur apparence ne nous choqua pas. L'équipage était majoritairement impérial mais Tamriel compte tellement de diversité que nous étions prêts à tout voir. Ils avaient la peau grisâtre et ressemblaient à des elfes, dans les grandes lignes. Certains traits étaient plus prononcés que d'autres, comme le nez par exemple. Il avait été décidé que ce serait mon maître, Huruil, le diplomate, qui servirait d'intermédiaire, mais, en présence d'un peuple inconnu, le responsable militaire de la mission représenterait officiellement l'Empereur. Huruil s'avança donc vers le Wyrmer et s'arrêta à quelques pas de lui. Le Wyrmer fut le premier à parler. "Kla" prononca t-il, "Loliar ren Kédizis!" puis il fit un signe de tête respectueux. Personne ne compris réellement ce qu'il avait dit, cependant, nous comprîmes à son ton que la rencontre était de prime abord positive. Le diplomate se contenta de lui rendre son signe de tête et de dire le plus lentement et distinctement possible les politesses impériales d'usage. Les présentations se firent pas signes et nous compriment que notre interlocuteur se nommé Guiradéré, ce qui signifie, "celui qui emmène", et il désigna les personnes qui le suivaient d'un geste d'ensemble et d'un mot: Wyrmers. Nous le suivîmes dans son village qui semblait quelque peu primitif, en regard aux architectures impériales. Le seul bâtiment qui attira notre attention fut le palais de Guiradéré qui, lui était de pierre. Quelle ne fut pas notre surprise de reconnaître une architecture familière pour tout habitant de Vvardenfell: une construction de type Velothi. Nous posâmes la question de l'origine de cette construction à notre interlocuteur, mais la barrière de la langue nous empêcha de nous comprendre. Nous apprîmes bien plus tard, en étudiant les livres de ce peuple, qu'un navire contenant les plans de Vos s'était échoué sur l'île, et que les habitants s'en étaient inspiré pour la réalisation de leur demeure (voir à ce sujet l'ouvrage "La construction de Quiteterre"). On nous servit à tous des mets forts appréciables dont certains, par leurs aspects, nous étaient inconnus, bien que basés sur une faune et une flore, comme nous l'avons précédemment fait remarquer, semblables à celles de Vvardenfell. Nous apprîmes quelques mots wyrmers que je pris bien soin, en tant que secrétaire, de noter, avec notre alphabet bien sûr. "Kokiur" signifiait manger par exemple ou encore "Frinnta" semblait désigner une chaise. Le repas se déroula de manière conviviale et même les militaires impériaux semblèrent apprécier nos hôtes. Mon maître me confia plus tard qu'il avait eut peur que la vue des armes de nos soldats ne crée un climat de méfiance mais, apparemment ce ne fut pas le cas. Les communications entre les deux races se poursuivirent donc pendant le repas et nous apprîmes peu à peu que ce village n'était pas le seul sur l'île et que celui-ci n'était pas le plus important. Il sembla insister sur un village du nom de Kéra-Solec qui attirait toutes ses louanges. Alors que le repas touchait à sa fin, un wyrmer entra dans la pièce, non sans soulever la curiosité de nos hôtes. Il était revêtu d'une armure étincelante et inédite. Nous fûmes surpris de reconnaître de la férine. Ce métal très rare en Tamriel semblait recouvrir toute l'armure de ce soldat. Même son arme, une grande hallebarde, en semblait constituée. Le matériau était traité d'une manière inédite pour obtenir cette brillance et l'image du peuple primitif disparu aussitôt avec la vision de ce matériel militaire perfectionné. Nous comprîmes plus tard que ce soldat était l'envoyé du Solét, c'est à dire du roi wyrmer. Il s’entretint en aparté avec Guiradéré qui sembla un peu déçu des informations que lui apportait le messager. Il nous sembla que ce garde disposait d'une plus grande autorité que le chef de la tribu et nous dûmes le suivre en dehors du palais. Il nous fit comprendre que nous devions également partir à sa suite sur le chemin. Nous ramassâmes nos affaires et nous marchâmes à ses côtés. Le chemin fut assez long et nous dépassâmes largement la distance que nous avions jusqu'ici parcourue. Alors que le soldat, caché derrière son casque, nous emmenait depuis près d'un quart d'heure, soudain, nous vîmes apparaître un plateau spectaculaire et un escalier monumental qui s'élançait vers le ciel. Le garde se retourna pour la première fois et annonça "Loliar ren Kéra-Solec", nous venions de découvrir Quiteterre.

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