[livre] Les deux galopins et l'ogrim, par Zénon
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[livre] Les deux galopins et l'ogrim, par Zénon
Fable en vers postée en 2005 sur Wiwiland par un invité, Zénon.
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Les deux Galopins et l'Ogrim
par Zénon
Deux Galopins, aux langues bien fécondes,
Se disputaient le titre du plus fort :
"Moi, disait l'un, je peux, et cela sans effort,
Vous dépecer un guar en moins de dix secondes.
- Fort bien, rétorquait l'autre. Il est bon, toutefois,
Que vous sachiez, mon cher, rester à votre place
Car je peux sans un geste percer la cuirasse
Du plus robuste alit, et le mettre aux abois
Rien qu'en le fixant bien en face.
- Intéressant, je vous l'accorde, mais fadasse,
Car le véritable pouvoir
Réside dans l'argent et non pas dans la viande
Et j'ai dans la famille un cousin qui marchande,
Il fréquente le monde et vit dans un manoir.
- Nul besoin de se vendre au premier sot qui passe,
La Nature sait bien ce que c'est que la grâce :
En dépit de vos cris et malgré tous vos pleurs,
Ma puissance superbe est telle que les fleurs,
Sur mon royal passage, inclinent leurs corolles !"
Sur ces mots, un Ogrim, surgi d'on ne sait où,
Vient se joindre au débat et grogne ces paroles :
"Moi, le plus fort." avant de leur tordre le cou.
Lecteur, retenez la leçon
Que vous dispense cette fable :
Restez humble, courtois, affable,
Car en dépit de tout le son
Que peut produire votre bouche,
Il existe toujours en ce monde un fripon
Capable, en une seule touche,
De vous presser comme un citron.
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Les deux Galopins et l'Ogrim
par Zénon
Deux Galopins, aux langues bien fécondes,
Se disputaient le titre du plus fort :
"Moi, disait l'un, je peux, et cela sans effort,
Vous dépecer un guar en moins de dix secondes.
- Fort bien, rétorquait l'autre. Il est bon, toutefois,
Que vous sachiez, mon cher, rester à votre place
Car je peux sans un geste percer la cuirasse
Du plus robuste alit, et le mettre aux abois
Rien qu'en le fixant bien en face.
- Intéressant, je vous l'accorde, mais fadasse,
Car le véritable pouvoir
Réside dans l'argent et non pas dans la viande
Et j'ai dans la famille un cousin qui marchande,
Il fréquente le monde et vit dans un manoir.
- Nul besoin de se vendre au premier sot qui passe,
La Nature sait bien ce que c'est que la grâce :
En dépit de vos cris et malgré tous vos pleurs,
Ma puissance superbe est telle que les fleurs,
Sur mon royal passage, inclinent leurs corolles !"
Sur ces mots, un Ogrim, surgi d'on ne sait où,
Vient se joindre au débat et grogne ces paroles :
"Moi, le plus fort." avant de leur tordre le cou.
Lecteur, retenez la leçon
Que vous dispense cette fable :
Restez humble, courtois, affable,
Car en dépit de tout le son
Que peut produire votre bouche,
Il existe toujours en ce monde un fripon
Capable, en une seule touche,
De vous presser comme un citron.
Re: [livre] Les deux galopins et l'ogrim, par Zénon
Les deux Galopins et l'Ogrim
par Zénon
Deux Galopins, aux langues bien fécondes,
Se disputaient le titre du plus fort :
"Moi, disait l'un, je peux, et cela sans effort,
Vous dépecer un guar en moins de dix secondes.
- Fort bien, rétorquait l'autre. Il est bon, toutefois,
Que vous sachiez, mon cher, rester à votre place
Car je peux sans un geste percer la cuirasse
Du plus robuste alit, et le mettre aux abois
Rien qu'en le fixant bien en face.
- Intéressant, je vous l'accorde, mais fadasse,
Car le véritable pouvoir
Réside dans l'argent et non pas dans la viande
Et j'ai dans la famille un cousin qui marchande,
Il fréquente le monde et vit dans un manoir.
- Nul besoin de se vendre au premier sot qui passe,
La Nature sait bien ce que c'est que la grâce :
En dépit de vos cris et malgré tous vos pleurs,
Ma puissance superbe est telle que les fleurs,
Sur mon royal passage, inclinent leurs corolles !"
Sur ces mots, un Ogrim, surgi d'on ne sait où,
Vient se joindre au débat et grogne ces paroles :
"Moi, le plus fort." avant de leur tordre le cou.
Lecteur, retenez la leçon
Que vous dispense cette fable :
Restez humble, courtois, affable,
Car en dépit de tout le son
Que peut produire votre bouche,
Il existe toujours en ce monde un fripon
Capable, en une seule touche,
De vous presser comme un citron.
par Zénon
Deux Galopins, aux langues bien fécondes,
Se disputaient le titre du plus fort :
"Moi, disait l'un, je peux, et cela sans effort,
Vous dépecer un guar en moins de dix secondes.
- Fort bien, rétorquait l'autre. Il est bon, toutefois,
Que vous sachiez, mon cher, rester à votre place
Car je peux sans un geste percer la cuirasse
Du plus robuste alit, et le mettre aux abois
Rien qu'en le fixant bien en face.
- Intéressant, je vous l'accorde, mais fadasse,
Car le véritable pouvoir
Réside dans l'argent et non pas dans la viande
Et j'ai dans la famille un cousin qui marchande,
Il fréquente le monde et vit dans un manoir.
- Nul besoin de se vendre au premier sot qui passe,
La Nature sait bien ce que c'est que la grâce :
En dépit de vos cris et malgré tous vos pleurs,
Ma puissance superbe est telle que les fleurs,
Sur mon royal passage, inclinent leurs corolles !"
Sur ces mots, un Ogrim, surgi d'on ne sait où,
Vient se joindre au débat et grogne ces paroles :
"Moi, le plus fort." avant de leur tordre le cou.
Lecteur, retenez la leçon
Que vous dispense cette fable :
Restez humble, courtois, affable,
Car en dépit de tout le son
Que peut produire votre bouche,
Il existe toujours en ce monde un fripon
Capable, en une seule touche,
De vous presser comme un citron.
tiaremoana- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 03/05/2006
Re: [livre] Les deux galopins et l'ogrim, par Zénon
pas de bréton ouf !!!
tiaremoana- Nombre de messages : 116
Date d'inscription : 03/05/2006
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