Archipel de Pertevue
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[Livre] La découverte de l'Archipel VII

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Message par OraNN Ven 24 Aoû - 16:39

La découverte de l'Archipel de Pertevue, tome septième et dernier
Par Kalar Guio, secrétaire de Huriul, diplomate au service de l'Empereur

Les deux autres groupes qui avaient parlementé avec les Wyrmers étaient ravis des négociations. Il avait été convenu que seule une partie de l'expédition resterait à Quiteterre, l'autre rentrerai au campement provisoire avec des vivres et de l'eau, de quoi allonger un peu notre séjour.

Les découvertes faites au contact des savants de ce peuple étaient très enrichissantes pour nos propres scientifiques. Ils trépignaient d'impatience de retourner échanger leurs observations sur les cycles de la nature, la faune et la flore... Seul l'éminent professeur de l'Université des Arcanes de la Capitale, chargé des affaires concernant la puissante magie, était un peu désapointé. En effet, ils nous fit part de la méfiance des Wyrmers vis à vis des sciences magiques: il sentait bien souvent un regard pesant sur lui lors de ces interventions. Mon maître conseilla qu'il retourne au campement pour ne pas froisser d'avantages nos hôtes.

Les jours qui suivirent furent riches en découverte. A commencer par la découverte de l'île de Kédizis. Nous ne fûmes pas reçu par le solec pendant ce temps mais on nous fit visiter les villages que nous ne connaissions pas encore. Ils étaient relativement petits, la population se concentrant principalement à Quiteterre. Le plus grand, Jarn-Kayl, était situé le long d'une rivière. Nous fûmes particulièrement interressé par la forge où la férine, ce métal si précieux et si rare en Tamriel, était traité pour lui donner son impressionnante brilance, et ce, dans des quantités défiant nos imaginations. Les Wyrmers étaient riches. C'est ce que nous retînmes de nos journées de visite. Certes, ils n'étaient pas riches comme le sont les grands marchands de Cyrodiil ou la noblesse impériale, non... Ils étaient riches grâce à leur terre, leur férine, leur histoire et leurs connaissances. Pourtant, on voyait bien les conséquences de leur isolement. Le système économique n'était pas développé. Certes il y avait une monnaie, mais les échanges se traduisaient le plus souvent par le troc. Il y avait des chemins, mais peu pratique et peu entretenu. Il n'y avait pas de relais ou de système de transport pour les marchandises ou les courriers. Toutes ces choses qui font la puissance et la richesse d'un état face à ses ennemis.

Une journée en particulier se détacha du lot. Elle fut lourde d'une émotion qu'au début du moins, nous eumes grande difficulter à cerner. Nous venions de visiter le petit port de Ariddan et nous longions la côte de la baie en direction du nord. Puis, nous sentîmes l'atmosphère autour de notre escorte se faire plus lourde. D'abord, nous apperçumes un bois sinistre, fait de bois mort et calcinés... Ils semblaient vieux de centaines d'années et en même temps figés intacts pour l'éternité. J'appris bien plus tard les raisons de cette malédiction lourde de conséquences, un sort lamentablement exécuté par un mage wyrmer du temps de la guerre contre les Nordiques qui avait condamné la zone. Puis nous arrivâmes non loin du fond de la baie. Et là, nous ne comprîmes pas tout de suite pourquoi les Wyrmers fermèrent leur visage et leur expression. En fait, nous venions de visiter l'emplacement d'un village anéanti pendant la guerre et complètement rasé depuis: Praédiz. Les Wyrmers, une fois l'endroit dépassé, sortirent de leur silence et nous expliquèrent. Ils nous firent part de leur tristesse pour ce drame et en même temps de leur volonté de tourner la page. Les jeunes surtout nous prouvèrent que les Wyrmers ne voulaient plus de cette vie isolée et de cette mémoire qu'ils ressassaient. Ce lieu était un lieu de mémoire et en même temps de souffrance. Mon maître le remarqua bien et il sut tout de suite qu'il allait pouvoir utiliser cette découverte à notre avantage.

Notre pérégrination dans l'Archipel dura une semaine. Nous fûmes partout admirablement bien reçu. Le peuple Wyrmer est un peuple unit, du moins, de ce que nous avions pu en voir. Il y avait une grande unité dans la façon de nous apréhender, nous étrangers. Ces journées furent également mises à contribution pour paufiner la stratégie de négociation. Les pour-parlers reprirent le lendemain de notre retour à Quiteterre. Cela faisait presque deux semaines que nous étions dans l'Archipel et il fallait déjà penser au retour vers l'Empire. Certes nous avions des vivres et du ravitaillement amplement suffisant mais les responsables militaires souhaitaient de plus en plus informé l'Empereur de nos découvertes et prendre de nouveaux ordres. Mon maître, lui, savait ce qu'il voulait. Je ne sais pas si cela relevait de l'ambition personnel ou de la fierté pour l'Empire, mais il souhaitait dès à présent marqué l'histoire de l'Archipel de notre passage et conclure un grand traité avec le peuple wyrmer.

La suite des évènements lui donna raison. Le roi Wyrmer voulait également obtenir des engagements de notre part. Nous fûmes de nouveau reçu par le grand conseil et la réunion pris un caractère très solennel. Mon maître négocia plusieurs jours et parfois la nuit sur tous les aspects: économiques, militaires, scientifiques... Mon maître voyait grand et il imaginait déjà ce qu'aller devenir l'implantation impériale ici: une grande ville vouée au commerce et dont les produits rayonneraient dans tous l'empire. Il voyait déjà la réalité de ce qu'aller devenir Lindyl. Il voyait plus loin que les militaires qui restaient cantonnés à leur fort.

Mon maître remarquablement diplomate négocia habilement. Les difficultés étaient nombreuses. Déjà, la plus difficile à surmonter fut celle de la soumission à l'Empire. En fait, mon maître ne l'aborda pas comme ça. Il parla d'une alliance défensive: l'Empire s'engageait à défendre l'Archipel de Pertevue et le peuple wyrmer contre les agressions extérieures. En échange de quoi, les Wyrmers se voyaient offert la citoyenneté impériale. En réalité, les Wyrmers perdaient le libre exercice de leur politique extérieur et se voyaient soumis, dans une moindre mesure, à la loi impériale. Les Wyrmers acceptèrent difficilement mais le roi, poussé par la conscience populaire, voulait à tout prix éviter une nouvelle guerre contre des étrangers.

Le point qui fut le plus long à négocier fut celle des limites du territoire occupé par l'empire. Les Wyrmers voulurent bien que l'Empire soit responsable des îles entourant Kédizis. Mais l'île principale était leur patrie. Ils ne voulurent pas céder facilement. Un compromis fut trouvé grâce au talent de mon maître. Il usa de ses observations pour proposer plusieurs choses en échange de la possibilité de créer une ville. L'Empire apporterait son savoir faire pour créer un réseaux de transport par mer et par terre. Le commerce entre les Wyrmers et l'empire serait géré par un traité spécifiques créant la Centre du Commerce Wyrmer et la Guilde des Marchands de Lindyl. Il n'y aurait pas d'implantation d'une Guilde des Mages pour ne pas blesser les Wyrmers craintifs de la magie. Enfin, le territoire voué à la nouvelle ville impérial et au fort serait sur l'ancien emplacement de Praédiz, le village disparu. Cette dernière proposition figea l'assistance. Mais mon maître était sûr de son coup. La négociation se prolongea sur trois jours de plus sans qu'un mot sur cet emplacement ne fut prononcé. Puis le roi, solennellement, prononca un discours résumant sa décision et celle du conseil: Praédiz avait été rasé il y avait de longues années, le peuple wyrmer devait tirer un trait sur le passé et s'ouvrir à l'avenir. C'était le discours que mon maître attendit et il n'en fut pas surpris. Pour lui, le choix du site était stratégique: c'était le seul endroit assez vaste pour accueillir un fort et une vaste cité, et la situation au fond de la baie était propice pour un port protégé de la fureur de l'océan.

Une semaine après le début des ultimes négociations, les traités étaient signés. Mon maitre réalisait son projet et les Wyrmers devenaient, à l'instar d'autres peuples, un état sous protection impériale avec les avantages et les inconvénients que cette situation présente. Avec le recul, je peux dire que nous n'aurions jamais pu négocier un tel traité avec un peuple du continent. Seul l'isolationisme des Wyrmers, leur inexpérience du monde, et leur naïveté nous avait permis en un peu plus de trois semaines de les inféoder de la sorte.

Epilogue

Nous reprîmes le large le lendemain avec une partie de l'expédition. L'autre, des militaires pour la plupart, commençait déjà la construction d'un fortin de bois et le terrassement des premiers quais de Lindyl. Le voyage de retour fut rapide et la nouvelle de notre arrivée se propagea dans l'Empire jusqu'à la capitale. L'Empereur nous reçu en personne et nous félicita pour notre action qui agrandissait un peu plus les frontières du monde civilisé et de l'Empire.

Je ne retournai jamais sur Pertevue, la vie et mes fonctions m'accaparant ailleurs. Mais je restai toujours attentif aux nouvelles de ces nouvelles terres de Pertevue. Les navires suivants qui les abordèrent furent ceux des militaires, des premiers aventuriers puis des premières familles. Le commerce de la férine les enrichis très vite de même que Lindyl qui sorti de terre aussi rapidement que des champignons. L'essor de la colonie de Pertevue fut conforme aux rêves de mon maitre, dépassa les miens et surtout surpassa les craintes des Wyrmers: ils ne furent plus jamais les maitres chez eux.

Fin de La découverte de l'Archipel de Pertevue
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Message par tiaremoana Mer 5 Sep - 6:34

correction :


La découverte de l'Archipel de Pertevue, tome septième et dernier
Par Kalar Guio, secrétaire de Huriul, diplomate au service de l'Empereur

Les deux autres groupes qui avaient parlementé avec les Wyrmers étaient ravis des négociations. Il avait été convenu que seule une partie de l'expédition resterait à Quiteterre, l'autre rentrerai au campement provisoire avec des vivres et de l'eau, de quoi allonger un peu notre séjour.

Les découvertes faites au contact des savants de ce peuple étaient très enrichissantes pour nos propres scientifiques. Ils trépignaient d'impatience de retourner échanger leurs observations sur les cycles de la nature, la faune et la flore... Seul l'éminent professeur de l'Université des Arcanes de la Capitale, chargé des affaires concernant la puissante magie, était un peu désappointé. En effet, ils nous fit part de la méfiance des Wyrmers vis à vis des sciences magiques: il sentait bien souvent un regard pesant sur lui lors de ses interventions. Mon maître conseilla qu'il retourne au campement pour ne pas froisser d'avantage nos hôtes.

Les jours qui suivirent furent riches en découvertes. A commencer par la découverte de l'île de Kédizis. Nous ne fûmes pas reçu par le Solec pendant ce temps mais on nous fit visiter les villages que nous ne connaissions pas encore. Ils étaient relativement petits, la population se concentrant principalement à Quiteterre. Le plus grand, Jarn-Kayl, était situé le long d'une rivière. Nous fûmes particulièrement intéressé par la forge où la férine, ce métal si précieux et si rare en Tamriel, était traité pour lui donner son impressionnante brillance, et ce, dans des quantités défiant notre imagination. Les Wyrmers étaient riches. C'est ce que nous retînmes de nos journées de visite. Certes, ils n'étaient pas riches comme le sont les grands marchands de Cyrodiil ou la noblesse impériale, non... Ils étaient riches grâce à leur terre, leur férine, leur histoire et leurs connaissances. Pourtant, on voyait bien les conséquences de leur isolement. Le système économique n'était pas développé. Certes il y avait une monnaie, mais les échanges se traduisaient le plus souvent par le troc. Il y avait des chemins, mais peu pratiques et peu entretenus. Il n'y avait pas de relais ou de système de transport pour les marchandises ou les courriers. Toutes ces choses qui font la puissance et la richesse d'un état face à ses ennemis.

Une journée en particulier se détacha du lot. Elle fut lourde d'une émotion qu'au début du moins, nous eûmes grande difficulté à cerner. Nous venions de visiter le petit port d’ Ariddan et nous longions la côte de la baie en direction du nord. Alors, nous sentîmes l'atmosphère autour de notre escorte se faire plus lourde. D'abord, nous aperçûmes un bois sinistre, fait d’arbres morts et calcinés... Ils semblaient vieux de centaines d'années et en même temps figés intacts pour l'éternité. J'appris bien plus tard les raisons de cette malédiction lourde de conséquences, un sort lamentablement exécuté par un mage Wyrmer du temps de la guerre contre les Nordiques qui avait condamné la zone. Puis nous arrivâmes non loin du fond de la baie. Et là, nous ne comprîmes pas tout de suite pourquoi les Wyrmers fermèrent leur visage et leur expression. En fait, nous venions de visiter l'emplacement d'un village anéanti pendant la guerre et complètement rasé depuis: Praédiz. Les Wyrmers, une fois l'endroit dépassé, sortirent de leur silence et nous expliquèrent. Ils nous firent part de leur tristesse pour ce drame et en même temps de leur volonté de tourner la page. Les jeunes surtout nous prouvèrent que les Wyrmers ne voulaient plus de cette vie isolée et de des souvenirs qu'ils ressassaient. Ce lieu était un lieu de mémoire et en même temps de souffrance. Mon maître le remarqua bien et il sut tout de suite qu'il allait pouvoir utiliser cette découverte à notre avantage.

Notre pérégrination dans l'Archipel dura une semaine. Nous fûmes partout admirablement bien reçu. Le peuple Wyrmer est un peuple uni, du moins, sur ce que nous avions pu en voir. Il y avait une grande unité dans la façon de nous appréhender, nous étrangers. Ces journées furent également mises à contribution pour peaufiner la stratégie de négociation. Les pourparlers reprirent le lendemain de notre retour à Quiteterre. Cela faisait presque deux semaines que nous étions dans l'Archipel et il fallait déjà penser au retour vers l'Empire. Certes nous avions des vivres et du ravitaillement en quantité amplement suffisante mais les responsables militaires souhaitaient de plus en plus informer l'Empereur de nos découvertes et prendre de nouveaux ordres. Mon maître, lui, savait ce qu'il voulait. Je ne sais pas si cela relevait de l'ambition personnelle ou de la fierté pour l'Empire, mais il souhaitait dès à présent marquer l'histoire de l'Archipel de notre passage et conclure un grand traité avec le peuple Wyrmer.

La suite des évènements lui donna raison. Le roi Wyrmer voulait également obtenir des engagements de notre part. Nous fûmes de nouveau reçu par le grand conseil et la réunion prit un caractère très solennel. Mon maître négocia plusieurs jours et parfois la nuit sur tous les aspects: économiques, militaires, scientifiques... Mon maître voyait grand et il imaginait déjà ce qu'allait devenir l'implantation impériale ici: une grande ville vouée au commerce et dont les produits rayonneraient dans tous l'empire. Il voyait déjà la réalité de ce qu'aller devenir Lindyl. Il voyait plus loin que les militaires qui restaient cantonnés à leur fort.

Mon maître remarquablement diplomate négocia habilement. Les difficultés étaient nombreuses. Déjà, la plus difficile à surmonter fut celle de la soumission à l'Empire. En fait, mon maître ne l'aborda pas comme ça. Il parla d'une alliance défensive: l'Empire s'engageait à défendre l'Archipel de Pertevue et le peuple Wyrmer contre les agressions extérieures. En échange de quoi, les Wyrmers se voyaient offert la citoyenneté impériale. En réalité, les Wyrmers perdaient le libre exercice de leur politique extérieure et se voyaient soumis, dans une moindre mesure, à la loi impériale. Les Wyrmers acceptèrent difficilement mais le roi, poussé par la conscience populaire, voulait à tout prix éviter une nouvelle guerre contre des étrangers.

Le point qui fut le plus long à négocier fut celle des limites du territoire occupé par l'empire. Les Wyrmers voulurent bien que l'Empire soit responsable des îles entourant Kédizis. Mais l'île principale était leur patrie. Ils ne voulurent pas céder facilement. Un compromis fut trouvé grâce au talent de mon maître. Il usa de ses observations pour proposer plusieurs choses en échange de la possibilité de créer une ville. L'Empire apporterait son savoir faire pour créer un réseau de transport par mer et par terre. Le commerce entre les Wyrmers et l'empire serait géré par un traité spécifique en créant le Centre du Commerce Wyrmer et la Guilde des Marchands de Lindyl. Il n'y aurait pas d'implantation d'une Guilde des Mages pour ne pas blesser les Wyrmers craintifs de la magie. Enfin, le territoire voué à la nouvelle ville impériale et au fort serait sur l'ancien emplacement de Praédiz, le village disparu. Cette dernière proposition figea l'assistance. Mais mon maître était sûr de son coup. La négociation se prolongea sur trois jours de plus sans qu'un mot sur cet emplacement ne fût prononcé. Puis le roi, solennellement, prononça un discours résumant sa décision et celle du conseil: Praédiz avait été rasé il y avait de longues années, le peuple Wyrmer devait tirer un trait sur le passé et s'ouvrir à l'avenir. C'était le discours que mon maître attendait et il n'en fut pas surpris. Pour lui, le choix du site était stratégique: c'était le seul endroit assez vaste pour accueillir un fort et une vaste cité, et la situation au fond de la baie était propice pour un port à protéger de la fureur de l'océan.

Une semaine après le début des ultimes négociations, les traités étaient signés. Mon maître réalisait son projet et les Wyrmers devenaient, à l'instar d'autres peuples, un état sous protection impériale avec les avantages et les inconvénients que cette situation présentait. Avec le recul, je peux dire que nous n'aurions jamais pu négocier un tel traité avec un peuple du continent. Seul l'isolationnisme des Wyrmers, leur inexpérience du monde, et leur naïveté nous avait permis en un peu plus de trois semaines de les inféoder de la sorte.

Epilogue

Nous reprîmes le large le lendemain avec une partie de l'expédition. L'autre, des militaires pour la plupart, commençait déjà la construction d'un fortin de bois et le terrassement des premiers quais de Lindyl. Le voyage de retour fut rapide et la nouvelle de notre arrivée se propagea dans l'Empire jusqu'à la capitale. L'Empereur nous reçu en personne et nous félicita pour notre action qui agrandissait un peu plus les frontières du monde civilisé et de l'Empire.

Je ne retournai jamais sur Pertevue, la vie et mes fonctions m'accaparant ailleurs. Mais je restai toujours attentif aux nouvelles de ces nouvelles terres de Pertevue. Les navires suivants qui les abordèrent furent ceux des militaires, des premiers aventuriers puis des premières familles. Le commerce de la férine les enrichit très vite de même que Lindyl qui sorti de terre aussi rapidement qu’un champignon. L'essor de la colonie de Pertevue fut conforme aux rêves de mon maître, dépassa les miens et surtout surpassa les craintes des Wyrmers: ils ne furent plus jamais les maîtres chez eux.

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tiaremoana
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